LA VÉRITÉ SUR LE CANNABIS
SA VÉRITABLE HISTOIRE
Quand on vous dit cannabis, vous pensez rapidement joint, drogue et interdiction... Pourtant, cette substance possède aussi des vertus médicales pour les patients atteints de douleurs chroniques, de spasmes liés à une sclérose en plaques, de nausées ou d'un manque d'appétit dû au sida ou à un cancer... Des propriétés de plus en plus reconnues de par le monde mais rarement en France. Le point sur cette exception française à l'occasion de la sortie du livre "Cannabis médical. Du chanvre indien au THC de synthèse".
L'usage médical du cannabis est une réalité aux Pays-Bas, mais aussi en Italie, en Allemagne, en Finlande ou encore dans certain états américains. En France, sa prescription reste exceptionnelle. Le point sur cette question taboue.
Pourquoi légaliser le cannabis MÉDICAL & en règlementer la consommation vaut mieux que l'interdire totalement?
Point de vue jeudi 12 mai 2005, par
-
Source du document : Envers et Contre Tout
Auteur : Envers et Contre Tout
Revue des principaux arguments en faveur de la légalisation du cannabis
Parce qu'il est une réalité culturelle depuis plus de 30 ans.
Parce quelques milliers au début des années 70, les cannabinophiles se comptent par millions et refusent d'être traiter de malades et des toxicos.
Parce que fumer du cannabis est assumé par une majorité d'usagers et que jamais ils ne passeront à une substance plus dure.
Par que nombreux(ses) sont ceux(celles) qui sont interpellé(e)s chaque année pour un simple usage, et que pour quelques grammes d'herbe ou de shit, sont jugé(e)s et incarcéré(e)s.
Parce que selon la constitution, la « liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art.4 de la déclaration des droits de l'homme). Et que fumer un joint ne peut nuire qu'à soi même. Il y a donc une entrave aux libertés individuelles.
Parce qu'exprimer des propos contraire à la doctrine officielle est un délit susceptible d'entraîner des poursuites. Il y a donc une entrave à la liberté d'expression.
Parce que la prohibition du cannabis enrichit les mafias, encourage la corruption à tous les niveaux et finance les guerres et le terrorisme dans de nombreux pays.
Parce que cela entraîne la circulation de produits frelatés dangereux pour la santé (H coupé à la colle, au henné, à la paraffine, etc...) et facilite l'escalade chez les jeunes vers des substances plus dures tel que l'héroïne, ce qui va à l'encontre de la santé publique.
Parce qu'au nom de la guerre à la drogue, on interdit les drogues du sud en imposant celles du nord comme l'alcool, le tabac et les médicaments.
Parce qu'en légalisant le cannabis et dépénaliser les autres drogues, on sortira de la marginalisation nombres de jeunes et cesser cette politique d'exclusion que crée la prohibition.
Parce que des milliers de jeunes transgressant la loi et arrivent dans le monde adulte de la sorte, prendront l'habitude de transgresser toutes les autres lois et s'en ai ainsi fait de la démocratie.
Parce que la prohibition mobilise actuellement des milliers de policiers et de douaniers, et que cela n'a pas diminué d'un iota le nombre de consommateurs(trices), et aussi fait dépenser des sommes faramineuses alors que cette somme pourrait être utilisée pour une prévention plus importante au sujet des drogues dures.
Parce que boire de l'alcool, fumer du tabac, même si ce n'est pas fantastique, cela fait partie des us culturels d'une société, alors pourquoi pas avec le cannabis ?
Parce qu'à cause de la répression, les usagers sont obligé(e)s de se fournir sur le marché clandestin où circulent d'autres drogues bien plus difficile à gérer. Il est temps de sortir le cannabis de la clandestinité pour que ses nombreux(ses) adeptes ne soient plus en contact avec les vendeurs(ses) d'autres drogues et de promouvoir un usage récréatif et raisonnable, ceci s'inscrivant dans une politique de réduction des risques.
Enfermez Jean-Marie, libérez Marie-Jeanne !
Les propriétés médicales
Le cannabis ou chanvre comporte beaucoup de vertus thérapeutiques, mais le manque d'études pharmacologiques ne permet pas de connaître sérieusement tous les mécanismes de ses vertus. Ainsi, le cannabis permettrait :
De soulager les migraines
L'arrêt de la progression du glaucome
La maîtrise de la spasticité et de la paralysie en cas de sclérose en plaque
L'allègement des nausées et des douleurs liées à la chimiothérapie du cancer ainsi que d'autres nausées sévères
L'empêchement des crises d'épilepsie
L'aide aux patients emphysémateux à respirer plus facilement par l'augmentation de leur transfert intrapulmonaire
L'assistance au traitement de personnes affectées par la pollution atmosphérique
Le soulagement des douleurs causées par l'arthrite et les rhumatismes ainsi que d'autres maladies chroniques
Le secours aux personnes anorexiques et aux personnes dépressives
Le traitement des spasmes du dos, la marijuana étant le meilleur relaxant des muscles, si on exclut la morphine
Le soulagement des crises d'asthme et l'amélioration de la respiration
L'aide aux personnes atteintes du sida en soulageant leur détresse et déprime, en réduisant leur douleur, en éliminant la nausée et en stimulant l'appétit
L'aide en cas de dermatites, tel le purit
L'aide en cas de déprime et autres troubles de l'humeur, en s'adjoignant parfois à la psychothérapie
L'aide à l'insomnie et à l'approfondissement du sommeil
L'aide aux paraplégiques
L'allègement des symptômes d'état de manque de l'alcool et des narcotiques
Sans oublier les effets antimicrobiens et antibactériens du cannabis, ni sa capacité à guérir les fistules, les cors et la fibromatose lorsqu'il est utilisé en cataplasme.
Toutefois, comme pour le tabac, l'inhalation chronique de fumée de cannabis peut induire des altérations pulmonaires. Pour cela, il est préférable de le consommer en infusion suivant les cas.
Les risques sanitaires
En ce qui concerne la dépendance, le THC n'entraîne pas de dépendance physique, quel que soit son taux de consommation. La consommation de cannabis n'est pas mortelle . Aucun décès dû à une consommation excessive de cette drogue employée isolément n'a été signalée. A ce titre, on peut considérer qu'elle est moins dangereuse que l'alcool et le tabac, bien que la possibilité de cancer du poumon ne puisse être écartée, à long terme, pour les gros fumeurs.
Mais bon, sachant qu'il existe plusieurs millions de fumeurs et qu'il y a plus de 30 ans que le phénomène est apparu, on devrait déjà avoir des cas graves à constater si le dixième de ce que l'on a entendu sur le cannabis était vrai. Où sont-ils ? Combien et comment ?
La prohibition n'empêche nullement l'usage du cannabis, mais détériore sa qualité, ne faisant qu'augmenter les dangers sanitaires, en exposant les jeunes usagers à des milieux où toutes les drogues se côtoient, mais le véritable danger que représente le cannabis, c'est l'exposition quasi permanente à l'abus de pouvoir, d'intolérance et la violations des libertés individuelles que manifestent les autorités vis-à -vis des usagers des drogues. Mais ça, c'est pour notre bien...
L'escalade vers les drogues dures
Contrairement à ce qui est avancé, le cannabis ne constitue pas obligatoirement le premier échelon d'un passage aux drogues dures. Cette théorie dite « de l'escalade » qui veut que tout individu utilisant le cannabis, après un moment plus ou moins long, recherche une satisfaction plus intense. En pratique, le risque de consommer des drogues telles que l'héroïne, la cocaïne ou le crack après avoir fumé du haschisch n'est pas supérieur à 5 ou 10 %. Si l'on estime de 150 000 à 200 000 les usagers de drogues dites dures en France et de 3 à 5 millions le nombre d'usagers occasionnels de drogues douces, on se rend compte que le passage de l'une à l'autre est loin d'être inéluctable. En fait, la dérive a souvent commencé par le tabac, l'alcool ou la consommation de médicaments psychotropes.
Les infractions cannabiques
Les délits cannabiques sont jugés par le tribunal correctionnel, mais les crimes cannabiques sont jugés par une Cour d'assise dérogatoire au droit commun, sans jury populaire, et uniquement composée de 7 juges. Il y a dans la loi française ni drogues douces ni drogues dures, ni seuil de tolérance.
La loi est applicable pour un joint, une pincée d'herbe ou un seul plant de cannabis.
La loi du 31 décembre 1970 et le code pénal prévoit entre autre pour les crimes, une peine de 20 ans de prison et un peu plus de 7,5 millions d'euros d'amende quiconque produit ou cultive du cannabis ; pour les délits comme la détention, offre, don ou vente, acquisition ou transport (10 ans de prison et une amende au double de la valeur du cannabis saisi) ou encore pour la cession ou offre au détail (5 ans de prison et plus de 75 000 euros d'amende).
La durée de la peine peut être diminuée par le tribunal ou la Cour d'assise, suivant les circonstances de l'infraction et de la personnalité de l'accusé(e), et fixer l'amende en fonction de ses ressources et de ses charges.
Pourtant, la France a signé le Traité de Rome. Voilà ce qu'il évoque ainsi que les directives européennes concernant la culture de chanvre. Ces textes, repris en droit français, non seulement définissent le taux maximal de THC admissible dans le chanvre (0,3%) mais expliquent comment procéder aux analyses, et là dessus, le texte est sans ambiguïté : il faut pas moins de 1000 (mille) plants pour définir le taux de THC d'une variété !!!
Ainsi, il est impossible de prouver juridiquement en dessous de 1000 pieds, que la variété du chanvre incriminé est psychotrope !
Il y a donc incompatibilité entre la loi de 1970 et le Traité de Rome.
Les cannabistrots
Il est temps de décriminaliser l'usage du cannabis et de règlement la distribution. Dans ce schéma, la consommation et l'autoproduction seraient libres, la production agricole et la distribution commerciale régies par un système d'appellation contrôlée et de licences.
La distribution serait effectuée dans des établissements particuliers (cannabistrots*) comme les débits de boissons par une licence particulière . Cette « licence H » définirait les obligations des vendeurs : pas de ventes aux mineurs, pas de publicité, pas de vente d'alcool fort ni de drogues dures, approvisionnement sur le marché légal, garantie des produits, étiquetage, taxes, etc...
En fait, cette législation ne pose pas de problème particulier, elle est tout simplement inspirée des réglementations en vigueur pour les drogues légales (alcool, tabac), et ne demande qu'une décision politique.
Alors messieurs dames les politiques, qu'attendez-vous ?
*Le cannabistrot est le mot employé par les militants du CIRC ( Collectif d'Information et de Recherche Cannabique) et est l'équivalent des coffeeshops.
Le cannabistrot est au cannabis ce que le bar à vin est à la vigne.
LEGALIZE IT !
D'après ces chercheurs, les cannabinoïdes qui composent le psychotrope empêchent la multiplication et la division des cellules cancéreuses de la prostate, en tout cas pour deux d'entre eux, dont le tétrahydrocannabinol, qu'ils soient injectés ensemble ou de manière séparée dans les cellules carcinoïdes.
Ces recherches ouvrent de nouvelles voies d'investigation pour le traitement de ce cancer qui touche 71,4 Français sur 100 000 (chiffres de 1990) et devraient à terme permettre la fabrication de nouveaux médicaments pour lutter contre les tumeurs prostatiques.
Les chercheurs soulignent cependant que si les résultats des études actuelles sont positifs quant au traitement du cancer de la prostate par l'utilisation d'un traitement à base de cannabis, rien ne prouve l'efficacité de ce psychotrope lorsqu'il est fumé. Aussi, rien ne sert de se précipiter chez le dealer du coin pour se rouler un joint.
Les recherches concernant l'utilisation du cannabis pour lutter contre certaines formes de cancer débutent à peine et il est certain qu'il faudra attendre le résultat de nouvelles études pour mieux comprendre l'interaction de l'hallucinogène sur les cellules tumorales et pour être certain de l'innocuité de ce type de traitement.
Espérons cependant pour tous ceux qui sont atteints d'un tel cancer qu'un traitement réellement efficace soit rapidement trouvé.
CAPITAL spécial CANNABIS
Le PS relance le débat sur la légalisation du cannabis.
3750 Euros d'amende et 1 an d'emprisonnement, c'est actuellement la peine encourue pour l' usage du cannabis en France.
Le nombre important de fumeurs occasionnels ou réguliers montrent que la loi n'empêche pas sa consommation.
C'est pourquoi, Daniel vaillant, député maire socialiste du XVIIIème arrondissement de Paris relance le débat sur la légalisation.
Bien qu' affirmant connaître les risques sur la santé, il dit que la règlementation permettrait d'en contrôler la vente.
L' UMP a jugé "inacceptable" les propos tenus dans le "parisien" par M. Vaillant.
Le parti s'est toujours dit contre, Nicolas Sarkozy s'était d'ailleurs prononcé sur ce sujet en tant que ministre de l'intérieur et avait exprimé son refus catégorique d'autoriser la vente de cannabis dans notre pays et avait même prôné un durcissement de la loi.
Eric ciotti, le secrétaire national à la sécurité de l'UMP s'explique sur ce refus:
Les drogues douces conduisent selon lui inexorablement vers les drogues dites "dures" telles que la cocaïne.
Tant que le débat existe (et ce depuis des années), le cannabis fait son chemin et prend une place importante dans la vie des jeunes.
Le risque n'est- il pas que celui- ci se banalise trop et laisse déjà place aux drogues "dure" sans même avoir été légalisé ?
Pour info: Il faut savoir qu'un gramme de cocaïne se vendait à environ 120 euros (800 francs) il y a 15 ans, il se vend à 60 euros aujourd'hui.
SOURCE : http://www.come4news.com/le-ps-relance-le-debat-sur-la-legalisation-du-cannabis-110954
UN DOSSIER ASSEZ COMPLET SUR LE CANNABIS SI VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR Doctissimo.fr
http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0615/cannabis_niv2.htm
Cannabis Médical et Thérapeutique LIVRE REFERENCE
Uploaded by pierre_s75. - News videos from around the world.
Le gouvernement Français que pense-t-il du Cannabis?
Le cannabis
Les aspects du cannabis
Les effets du cannabis
Les dangers du cannabis
Le cannabis à usage thérapeutique
L'herbe ou marijuana : il s'agit des tiges fleuries qui sont récoltées séchées et broyées. Elles contiennent en général 5 % de THC mais on trouve maintenant sur le marché, en provenance des Pays-Bas ou du Maroc, une herbe fortement dosée en principe nocif pouvant titrer au-delà de 15 % de THC.
La résine, couramment appelée haschich ou shit, elle est obtenue à partir des sécrétions résineuses de la plante, agglomérées à différents liants, puis compressées sous forme de plaquettes brunâtres, compactes ou friables.
Le taux de THC était autrefois de 7 à 8 %. Mais il est en augmentation constante depuis plusieurs années pour atteindre aujourd'hui jusqu'à 30 %. Ainsi, les sélections et les croisements ont permis la culture en intérieur et en extérieur dans des régions tempérées d'un cannabis de ce type beaucoup plus nocif pour ceux qui le consomment et risquant d'entraîner des comportements plus dangereux et une dépendance plus rapide. Il s'agit de variétés hybrides, comme le «skunk » (du mot anglais «putois » en raison de sa forte odeur). Certains producteurs ont annoncé tenter la culture d'un cannabis génétiquement modifié. Cette situation conduit à s'interroger sur l'appellation de drogue « douce » parfois donnée au cannabis.
Le pollen, poudre recueillie des plants femelles de cannabis, agglutinée puis pressée, s'apparente à la résine.
L'huile, obtenue par distillation du cannabis, se présente sous la forme d'une substance visqueuse noire et très épaisse, avec des reflets verdâtres. L'huile a une teneur très élevée en THC (jusqu'à 60 %). Sa consommation reste rare.
Quelle que soit sa teneur en THC, le cannabis, sous toutes ses formes -y compris les graines- reste classé stupéfiant. Toutefois, la culture de certaines variétés de cannabis dont le taux de THC ne doit pas dépasser0,3 % peut être autorisée exclusivement pour des utilisations industrielles strictement réglementées (textile, isolants etc).
Le cannabis, sous toutes ses formes, peut être ingéré mais il est essentiellement fumé, pur ou mélangé à du tabac («joints », «pétards »). Il est fréquemment consommé en association avec l'alcool ce qui augmente les effets et les risques.
Les effets du cannabis habituellement recherchés
Les utilisateurs sont souvent à la recherche d'un effet «planant » et d'une forme d'évasion et de déconnexion momentanée des réalités. Ces effets peuvent être rapprochés de l'ivresse alcoolique. On parle alors d'ivresse cannabique : excitation, euphorie suivie d'une phase de relaxation.
Selon la répétition des usages, la quantité et la qualité de cannabis (présence d'un taux plus ou moins élevé de THC) et l'individu (âge, santé physique ou psychique), une consommation de cannabis peut engendrer des effets indésirables ou nocifs :
- troubles de la coordination, de la vigilance et de la vision (d'où un réel danger à prendre la route ou à travailler sur des machines, etc.). Le cannabis est à l'origine de plus de 10 % des accidents de la route mortels ou graves soit environ un millier de morts et 5 000 blessés chaque année en France.
- affections broncho-pulmonaires et risque de cancer des voies respiratoires (la fumée de cannabis contient des éléments toxiques et cancérigènes 4 à 5 fois supérieurs à ceux du tabac et qui s'ajoutent aux composants nocifs de celui-ci. Elle est, de plus, inhalée profondément ce qui accroît les risques pour l'appareil pulmonaire)
- altération de la mémoire et perte d'attention et de concentration ainsi que démotivation pouvant conduire, lorsqu'il y a consommation répétée, à l'échec scolaire, à la marginalisation et à l'exclusion ;
- forte anxiété et crise de panique (« bad trip », notamment, après consommation de produit fortement dosé en THC)
- apparition d'épisodes dépressifs aigus ou de schizophrénie chez certaines personnes prédisposées ;
- ceux qui consomment habituellement peuvent devenir réellement dépendants du cannabis.
La forte augmentation des demandes de soins en milieu hospitalier pour usage de cannabis démontre bien cette réalité. On peut estimer qu'environ 10 % des consommateurs actuels sont au stade de la dépendance.
Le cannabis à usage thérapeutique
De nombreuses substances classées stupéfiants ont un usage médical et entrent dans la composition de certains médicaments : la morphine fabriquée à partir du pavot à opium dans le traitement de la douleur, la cocaïne préconisée dans le passé comme anesthésiant, etc.
Utilisé depuis l'Antiquité, le cannabis était présent dans de nombreuses préparations pharmaceutiques jusque dans les années 1930. Toutefois, les progrès des médicaments ont conduits à son retrait progressif et ses effets thérapeutiques sont apparus trop faibles au regard des effets secondaires indésirables sur le système nerveux central.
Aujourd'hui, certains pays admettent son utilisation thérapeutique, le plus souvent sous forme de médicament, en complément d'un traitement médical classique, pour ses propriétés anti-douleurs au bénéfice de certains patients qui ne supportent pas les prescriptions habituelles (par exemple anti-vomitifs dans les traitements des cancers et du VIH, glaucome, etc.)
Des évaluations sont en cours sur ce point en Europe.
L'usage thérapeutique du cannabis, comme celui des autres stupéfiants, ne peut être pratiqué que sous un strict contrôle médical. On ne peut donc pas, parce qu'un produit est prescrit à certains malades graves, en déduire qu'il n'est pas nocif pour les personnes en bonne santé.
L'UTOPISTE
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 85 autres membres