L'ART DE SODOMISER LES MOUCHES
Quand les pratiques sexuelles s’invitent dans le débat politique, tout est dit ou bien plus personne n’a rien à dire !
Nous n’en avons rien à faire des moeurs de Monsieur Mitterrand, ni de celles de Polanski et encore moins de celles de l’écolo-libéral Cohn Bendit ! Leur méthode d’accouplement - et quelle qu’en soit l’orthodoxie qui la caractérise - nous laisse de marbre. Le CITOYEN ne joindra pas sa voix à celle des ayatollahs rigoristes de la censure du gland, de la vulve et de l’anus réunis.
La classe politique se devrait, me semble-t-il, d’élever en permanence le débat plutôt que de le ramener dans le cloaque où ne peuvent que se vautrer et se complaire les nantis et autres grands passe-droits de ce monde.
Plutôt que de philosopher sur l’âge du jeune thaïlandais qui a accordé ses faveurs contre quelques dollars à l’actuel ministre de la Culture, il me paraîtrait plus important d’évoquer des sujets qui ont été occultés par le brouhaha médiatique des ces « affaires » qui tombent vraiment à pic.
Il y a tout de même 2 millions de citoyens qui se sont prononcés pour dire non à la privatisation de La Poste et ont demandé un véritable référendum. Voilà un sujet qui aurait mérité d’être développé dans les médias avec une édition spéciale du 20 heures.
Le chômage a augmenté de 25,8 % entre janvier et fin août 2009 et l’on estime son augmentation à plus de 500 000 chômeurs de plus au 31 décembre ! Ça n’aurait pas mérité un « Vivement Dimanche » spécial ?
Et les exemples ne manquent pas car depuis l’avènement du sarkozysme, les coups tordus sont légion et le gouvernement dans son ensemble est beaucoup plus préoccupé par le bien-être de ses amis du patronat et du Medef que par celui du peuple de France. Au point de supprimer petit à petit tous les avantages acquis depuis 1936 en passant par ceux de 1968 et d’offrir sur un plateau la suppression de la taxe professionnelle à une Laurence Parisot comblée et au bord de l’orgasme.
La médiatisation de la vie privée de nos gouvernants – Sarkozy en tête – et les cris de pucelles effarouchées de certains autres, illustrent parfaitement l’inconstance de la classe dirigeante qui a élevé le copinage au rang de méthode de gouvernance et qui règle ses petits comptes entre amis en jouant au célèbre jeu du « Je te tiens par la barbichette ».
Faire beaucoup de bruit pour masquer et rendre inaudible l’essentiel : tout un programme ! Celui de Sarkozy.
La-men-table.
René Balme
le 9 octobre 2009
source : http://www.le-citoyen.info/L-art-de-sodomiser-les-mouches
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